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Météo 

dans le Tarn

 

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Ce site a été mise à jour le 

  15/07/11

 

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La Métairie

du Terme

La Métairie de

Crambade

La Ferme d'En 

Brugassou Bas

Extraits

d'actes

Extrait du recueil 

"TROUNDELAIR !!"

La Métairie du Terme à VERDALLE


 

Berceau Historique de la famille comme l'atteste l'extrait de mariage de Francois Maurel (l'arriere grand père de François Baptiste), nos anciens cette ferme se situe sur la D50 , la route de Saix à la sortie de Verdalle.  

La Ferme de Crambade à St Germain des Prés

 

 

Cette métairie logait Pierre Maurel (pépé Pierre) et ses parents comme l'atteste l'extrait de mariage de Pierre avec Claire Elizabeth Raynaud (mémé Isabelle la mal nommée !) en 1872 

La Ferme En Brugassou Bas

 

 

Ferme de "Pépé Pierre"

Haut

 

EXTRAITS d'Actes 

 

Mariage de françois MAUREL et de Anne MOULET à Verdale 20 nivose an sept (9 Janvier 1799)

Extrait du registre de Actes de Mariage de l'an sept retenus par le Président de l'administration du canton de Dourgne

Aujourd'hui vingtième jour du mois de Nivose de l'an septième de la République Française, une et indivisible, à dix heures du matin pardevant moi Louis Fabre Président de l'administration municipale de la commune de Dourgne, canton de Dourgne, département du Tarn, sont comparus, dans la maison commune, pour contracter mariage

D'une part le citoyen François Maurel métayer au Termes âgé de trente un ans domicilié dans la commune de Verdalle canton de Dourgne département du Tarn fils de Guilhaume Maurel et de Margueritte Salvatge mariée tous deux domiciliés dans la commune de Verdalle

D'autre part la citoyenne Anne Moulet âgée de vingt trois ans domiciliée dans la commune de Verdalle canton de Dourgne département du Tarn fille de Jean Moulet et de Margueritte Carayol mariés tous deux domiciliés dans la commune de Verdalle

Lesquels futurs époux étaient accompagnés du citoyen Guilhaume Maurel métayer au Termes père du futur âgé de soixante dix ans, Jacques Moulet Oncle de la future métayer de Métairie Grande âgé de soixante huit ans tous deux dans la commune de Verdalle. Bernard Veyrié, tisserand âgé de quarante sept ans et Joseph Carles Huissier du …. Du canton de Dourgne âgé de soixante ans domicilié à Dourgne.

Moi le Président soussigné, après avoir fait lecture, en présence des parties et desdits Témoins, 1° de l'acte de naissance dudit François Maurel en datte du treize septembre mil sept cent soixante sept qui constate Qu'il est né dans ladite commune de Verdalle de légitime mariage des dits père et mère. 2° de l'acte de naissance de ladite Anne Moulet en datte du huit avril mil sept cent soixante quinze qui constate qu'elle est née dans ladite commune de Verdalle aussi du légitime mariage desdits père et mère. 3°Enfin de l'acte de publication du mariage du futur conjoint dressé par l'agent municipal de la commune de Verdalle le quinze du courant.

Après aussi que lesdits François Maurel et Anne Moulet ont eu déclaré à haute voix se prendre mutuellement pour époux, j'ai prononcé, au nom de la Loi, que François Maurel et Anne Moulet sont unis en mariage, et j'en ai rédigé le présent acte, que j'ai signé Carles les autres témoins et les conjoints requis de signer ont dit ne savoir.

Les jour, mois et an que dessus

 

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Mariage de MAUREL Pierre (1803-1872) (père de Pépé Pierre) 

avec MAUREL Anne Louise (1820-1879) en 1851

L'an mil huit cent quarante un, le quinze février à huit heures du matin, en la maison commune et par devant nous Louis Matthieu Rouch, adjoint par délégation du Maire, Officier de l'Etat Civil de la commune de Verdalle, canton de Dourgne, département du Tarn, sont comparus, Maurel Pierre, âgé de trente huit ans environ, né dans cette commune à la métairie du Terme dans le mois de mai mil huit trois, comme il est constaté dans son enquette domicilié aussi dans cette commune au lieu de Roquecourbe, profession de cultivateur, fils majeur de Maurel françois décédé le onze février mil huit vingt un, comme il il est marqué dans son acte de décès, et de Anne Moulet, son épouse domiciliée aussi au dit lieu ici présente et consentante

Et Anne Louise Maurel, âgée de vingt ans née dans cette commune au lieu de la Laugésarié le vingt neuf novembre mil huit cent vingt domiciliée aussi au dit lieu sans profession, fille majeure de Pierre Maurel aussi cultivateur et de Marianne Bonnet son épouse domicilés au dit lieu vivants ici présents et consentants au mariage de leur fille.

Lesquels nous on requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux, et dont les publications ont été faites devant la ….. porte de notre maison commune ; savoir : la première le dimanche trente un janvier mil huit quarante un, et la seconde le sept de février de la même année : aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à la réquisition, après avoir donnée lecture de toutes les pièces ci- dessus mentionnées et du chapitre VI du titre du Code Civil, intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse de se prendre pour mari et femme : chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, décclarons au nom de la loi que Pierre Maurel et Anne Louise Maurel son unis par le mariage.

De quoi nous avons dressé acte en présence de Lugan Antoine âgé de soixante ans profession de tisserant, Lugan Jean Hypolite âgé de vingt quatre ans profession de tisserant, de Louis Palazie âgé de trente huit ans profession de charron et de Mathieu Carles âgé de vingt quatre ans profession de conducteur de bestiaux tous domiciliés dans cette commune lesquels près qu'il leur en a été donné lecture l'ont signé avec nous, excepté les parties contractantes le premier et quatrième témoins qui requis de signer ont déclaré ne savoir.

Signé Louis Palazi (temaoin)                Lugant (temaoin)

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Décès de Pierre MAUREL 17 août 1872 (père de Pépé Pierre)

L'an Mil huit cent soixante douze et le dix-sept août à huit heures du matin, par devant nous Izarn Augustin, maire, Officier de l'Etat Civil de la commune de St Germain, canton de Puylaurens, arrondissement de Lavaur (Tarn), sont comparus Vincens Antoine, agé de cinquante-cinq ans et Vincens Paul, âgé de vingt-cinq ans, tous deux métayer, domicilié à Entestou, commune de st.Germain, lesquels nous ont déclarés que Maurel Pierre, âgé de soixante-treize ans, né à Verdalle, même commune, métayer, demeurant à Crambade haut, commune de St. Germain, époux de Anne Maurel, âgée de cinquante-trois ans, métayère, demeurant ensemble au dit lieu de Crambade Haut, fils de feux Maurel François et de Moulet Anne, est décédé hier à trois heures du soir dans sa maison d'habitation, sise au dit lieu de Crambade Haut dans cette commune. Nous nous sommes assurés de ce décès et avons dressé le présent acte, que les déclarants n'ont signé avec nous, après lecture faite, vu qu'ils ont déclaré ne savoir.

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Naissance de Pierre MAUREL (1850-1932)

République Française : au nom du peuple français

L'an mil huit cent cinquante, le vingt août à neuf heures du matin, par devant nous Louis Matthieu Rouch, adjoint par délégation du Maire, Officier de l'Etat Civil de la commune de Verdalle, canton de Dourgne, département du Tarn, ont comparu, Maurel Pierre, âgé de quarante-cinq ans, cultivateur demeurant à la Borie Basse de St. Jean, en cette commune, lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin, né le jour d'hier à neuf heures du soir au lieu dit de la Borie Basse de St. Jean, de lui déclarant et de Maurel Anne, son épouse, âgée de trente un ans, auquel enfant il a été nommé sur la déclaration du père le prénom de Pierre ; lesdites déclaration et présentation ont été faites en présence de Bonhomme Guillaume, âgé de trente neuf ans, cultivateur et de Daydé Paul, âgé de quarante huit ans, domiciliés tous les deux au lieu dit Verdalle et avons signé le présent acte, après qu'il leur en a été fait lecture et non le déclarant et le témoin qui ont dit ne savoir

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Mariage de MAUREL Pierre (1850-1932) avec RAYNAUD Claire Elizabeth (1854-1941)

L'an mil huit cent soixante douze, le dix huit novembre à six heures du soir, en la maison commune, pardevant nous, Izarn Augustin, Maire, Officier de l'Etat Civil de la commune de St. Germain, canton de Puylaurens, arrondissement de Lavaur (Tarn), sont comparus, Maurel Pierre , âgé de vingt deux ans, cultivateur domicilié à Crambade Haut, commune de St. Germain , né à Verdalle le vingt août mil huit cent cinquante, ainsi qu'il résulte de l'extrait de son acte de naissance à nous remis, fils majeur et légitime de feu Maurel Pierre décédé à St. Germain le dix sept août mil huit soixante douze ainsi qu'il résulte de son acte de décès

A nous remis et de vivante Maurel Anne, âgée de cinquante trois ans, sans profession, domiciliée avec son fils au dit lieu de Crambade Haut présente commune, vivante ici présente et consentante (d'une part)

Et Raynaud Claire Elizabeth, âgée de dix huit ans, sans profession, fille de feu Raynaud Antoine Claude, décédé à St. Germain de vingt sept août mil huit cent soixante onze ainsi qu'il résulte de l'extrait de son acte de décès à nous remis et de vivante Frède Marie Anne, âgée de cinquante huit ans, sans profession, demeurant avec sa fille au dit lieu de Miri, commune de St. Germain (d'autre part).

Lesquels nous on requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux, dont les publications ont été faites devant la principale porte de notre mairie les dimanches vingt et vingt sept octobre mil huit cent soixante douze. Aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir donnée lecture de toutes les pièces ci- dessus mentionnées et du chapitre VI du titre du Code Civil, intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse de se prendre pour mari et pour femme. Chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que Maurel Pierre et Raynaud Claire Elizabeth son unis par le mariage. Sur mon interpellation les parties ont affirmé avoir passé acte de leur convention matrimoniale le vingt octobre mil huit cent soixante douze devant Monsieur Bacou Adrien, Notaire à Soual, suivant le certificat à nous remis et ci-annexé.

Sur quoi nous avons acte en présence des Sieurs Pradelles Martin, propriétaire, âgé de quarante neuf ans et de Bonnet Justin, forgeron, âgé de cinquante ans, et Bonnet Casimir, tailleur d'habits, âgé de trente cinq ans, et de Delprat Casimir, charron, âgé de quarante sept ans, tous non parents des époux demeurant à St. Germain lesquels ont signés avec nous, après lecture faite ainsi que les parties contractantes, l'épouse ainsi que sa mère et la mère de l'époux ont déclaré ne savoir, l'époux a signé avec nous.

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Extrait du recueil "Troundelair !"

 

 

 

 

....La situation de Marie est moins enviable. Madame la Viomtesse voyant que le petit Riri l'avait laissé choir, avait mis de dépit Marie à la porte. Congédiée, à la rue avec les deux petites. Marie s’en était retournée au Buguet chez ses parents mais par manque de place, elle « squattait » huit à quinze jours au Buguet et huit à quinze jours à En Brugassou Bas chez ses beaux-parents. Situation pour le moins inconfortable avec ses deux filles en bas âge ! Décidément cette guerre était une sale guerre !....

...Quant à François, affecté comme ravitailleur, il a passé ses années de guerre à faire la navette entre les tranchées et les points de ravitaillement avec sa mule et la remorque. Les missions étaient régulièrement périlleuses, et François ne traînait pas quand il entendait les balles siffler autour de lui. Il accomplissait sa mission sous des bombardements intenses des canons de 77 allemands qui tiraient 4 coups à la minute contre 6 pour le canon de 75 français. Comme tous les soldats, il comptait donc les coups des 77 pour pouvoir sortir d’un trou  d’obus lui servant d’abri pour rejoindre en 15 secondes un autre trou, autre abri de fortune et arriver ainsi à rejoindre les lignes françaises. Baptiste chargeait son matériel sur sa mule, toujours la même, dans laquelle il avait une confiance absolue. Parfois les tirs étaient si violents que la mule refusait d’avancer et de sortir des trous d’obus souvent très profonds. Quand elle sortait, Baptiste s’accrochait à sa queue et se faisait tirer, le fusil en bandoulière et le chapelet dans la main gauche qu’il égrenait avec confiance.

Il était toujours accueilli avec beaucoup d’égards par les « poilus » de la première ligne qui attendaient le ravitaillement dans la tranchée souvent remplie de boue. Lorsqu’il ne pouvait pas passer de jour, il tentait de sortir de nuit où quelquefois, il lui arriva de se perdre, ne retrouvant pas la tranchée habituelle, soit parce qu’elle avait été prise par le camp ennemi soit qu’elle avait été abandonnée suite à une avancée des troupes. Ces missions nocturnes nécessitaient de sa part une grande vigilance mais malgré tout il devait passer coûte que coûte car il était attendu par tous. Baptiste n’a jamais évoqué les morts ou blessés qu’il a croisé lors de cette guerre. Il avait un compagnon de mission, un « pays » nommé Costes, natif de Revel, qu’il raillait à l’envi car ce dernier était très peureux et stressé dans ces moments difficiles, mais pouvait-on blâmer ce pauvre bougre ?

Plusieurs fois, sur une des positions que tenait alors l'Armée française, en allant ravitailler en eau son unité à la seule source du coin qui était tenue tantôt par les troupes françaises tantôt par les troupes allemandes, le voilà qui tombe nez à nez avec le ravitailleur allemand. Malgré la barrière de la langue, ils se découvrent tous les deux être à peu près du même âge, avoir des enfants, se montrent des photos et échangent quelques provisions ou cigarettes : bref ils sont à mille lieues des dissensions qui déchiraient leurs pays respectifs ! L'émotion des deux hommes était à son comble et ils pleurèrent tous les deux au lieu de se tirer dessus. Les officiers apprirent cette fraternisation et interdirent cette proximité amicale.

 

Guerre absurde et bêtise humaine !!

 

Lors de ces périodes, Baptiste a été relevé deux fois, la ville de repli arrière étant Vitry le François. Les autorités militaires réalisent avec retard que le soldat Maurel, à quarante-trois ans et avec quatre enfants dont un sous les drapeaux n'a plus sa place au front. Elle le démobilise et l'envoie à l'arrière à ..... Mazamet !!! Eh oui !, Mazamet qui verra grandir les générations suivantes. Mais n’allons pas trop vite….

Mazamet n'avait pas de caserne mais comportait un détachement. Aussitôt à Mazamet, il écrit à Marie pour lui annoncer la nouvelle....

 

....Et quelle nouvelle pour Marie ! Son sang ne fait qu'un tour. Femme de caractère, ni une ni deux, elle prend ses valises toujours plus ou moins prêtes et saute avec les petites dans l'autobus pour Mazamet.

 

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